Les 26 finissant·es de l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI) ont une créativité sans borne, mais aussi une persévérance remarquable. Que leur épreuve principale soit en arts visuels, en bande dessinée, en design graphique ou en muséologie ou patrimoines, les finissant·es de l’ÉMI sont toustes des athlètes olympiques de la création, et c’est beau de les voir aller!

La majorité de ces 26 étudiant·es ont entamé leurs études à l’ÉMI à l’automne 2019, dans la bienheureuse ignorance d’une pandémie qui allait marquer plus des deux tiers de leur parcours universitaire. D’autres ont débuté plus tôt, en 2018, en 2016, en 2014, voire en 2004. Ces créateur·ices ont toustes travaillé d’arrache-pied pour se rendre jusqu’ici, le plus souvent derrière leur écran, loin du pavillon Lucien-Brault, dans une solitude imposée par une série de confinements plus imprévisibles les uns que les autres. Ce n’est pas rien!

L’obtention d’un baccalauréat est déjà une longue course à obstacles, durant laquelle on a souvent l’impression qu’on ne finira jamais par finir. Non seulement un baccalauréat s’étale sur un minimum de trois ans, mais il est jalonné de haies bien hautes qui risquent d’ébranler notre détermination au point de vouloir jeter l’éponge. Alors imaginez la force mentale requise pour surmonter en plus des aléas pandémiques!

La moitié des finissant·es de cette année arrivent aujourd’hui à la ligne d’arrivée, mais certain·es ont encore un bout de chemin à faire, plus ou moins petit, pour l’atteindre. Il y a lieu de saluer l’exploit de celleux qui sont sur le point d’obtenir leur diplôme et d’encourager les autres à tenir le coup, le temps d’un dernier cours ou deux…

Bonne visite du catalogue et au plaisir de vous (re)voir en vrai!